Environ huit Français sur dix ont prévu de faire les soldes d’été, qui débutent le 25 juin pour une période de cinq semaines, avec en tête une envie renforcée de se faire plaisir, même si la crise reste présente dans les esprits et les budgets, selon plusieurs études diffusées mardi.
Selon un premier sondage, réalisée par Ipsos/Steria auprès de 1.004 personnes entre le 6 et le 10 juin, 76% des Français déclarent avoir l’intention de faire les soldes d’été.
C’est 5 points de plus par rapport à l’an dernier à la même époque, même si cela ne vient pas « pour autant rattraper le score des années antérieures », souligne le Conseil national des centres commerciaux (CNCC), commanditaire de l’étude.
Parmi eux, 86% déclarent avoir l’intention de profiter de cette période de prix barrés pour se faire plaisir en effectuant des achats « coup de coeur » et non anticipés.
« Ce chiffre vient confirmer une tendance qui n’a cessé de s’affirmer ces quatre dernières années, et se traduit par une augmentation de 15 points depuis 2010 », note le CNCC.
La deuxième étude, menée par Ifop pour le compte du site de vente de chaussures Spartoo sur un échantillon représentatif de 1.009 personnes interrogées entre le 11 et le 13 juin, montre que 82% des Français ont l’intention de participer aux soldes cette année.
Les achats en soldes seront pour 63% des sondés l’occasion de renouveler leur garde-robe en « basiques » intemporels en vêtements et chaussures.
Si cette catégorie de produits reste la plus consommée pendant cette période, les Français sont également nombreux à profiter des soldes pour acheter des produits high tech (23%), de l’électroménager (18%), des produits de beauté (13%), de l’ameublement (13%) et des produits culturels (11%), note une troisième étude LH2 pour bons-de-reduction.com.
Mais même en cette période forte de consommation, la crise reste malgré tout bien présente dans l’esprit d’un tiers Français (33%, +12 points), souligne Ipsos.
« La retenue reste donc de mise » et malgré tout, près de 30% des sondés continuent à déclarer devoir réduire ses achats, y compris en période de soldes, « un chiffre qui se maintient depuis trois ans, après avoir fortement augmenté en 2012 », note le CNCC.
Côté budget, là aussi la tendance oscille entre envie de profiter et obligation de surveiller ses dépenses. La somme qui devrait être consacrée aux soldes oscillera entre 51 et 100 euros pour 23%, entre 101 et 200 euros pour 27% des Français, et entre 201 et 400 euros pour 20%, selon l’étude LH2.
Dans ce contexte, les Français seront plus que jamais attentifs aux prix et sont 59% à souhaiter obtenir des remises d’au moins 50% pendant ces soldes.
Cette exigence de rabais importants dès les premiers jours est alimentée par la multiplication des prix réduits observés toute l’année, notamment au travers de ventes privées ou de promos à tout va.
Une majorité de Français a ainsi pris l’habitude de jongler entre toutes ces offres pour obtenir les meilleurs prix: 64% déclarent bénéficier d’offres ponctuelles en magasins régulièrement, et 49% des consommateurs profitent de ventes privées avant les soldes, selon une quatrième étude OpinionWay pour Radins.com, menée auprès d’un échantillon de 1.000 personnes.
De la même manière, près d’un Français sur deux a prévu de faire au moins la moitié de ses achats de soldes sur internet (16% plus de la moitié), et non plus en magasin, pour profiter au maximum de ces différentes opportunités.
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