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Funérailles écologiques : une alternative à l’enterrement traditionnel

De plus en plus de familles optent pour des alternatives écologiques lors de la réalisation de funérailles. Ces nouveautés post mortuaires sont de plus en plus nombreuses. Après les cercueils en carton et les urnes biodégradables, le compost humain fait son apparition. Dans leur diversité, ces techniques qui respectent la planète changent le monde petit à petit.

Intéressé ? Découvrez les méthodes les plus écologiques pour la réalisation de funérailles dans notre article.

Le compostage humain

Les rêves des hommes pour une planète saine avancent vers un monde écologique dans tous les domaines du quotidien. Les funérailles n’y échappent pas, avec la nouvelle législation qui autorise les volontaires à se faire transformer en compost après leur mort.

Si cela vous paraît surprenant, il faut savoir que la légalisation du compost humain en Orégon est une parmi tant d’autres légalisations dans le monde concernant ce procédé.

Le principe du compost humain n’est pas différent du compost naturel qu’on crée dans son jardin. Il consiste en l’utilisation de micro-organismes pour la décomposition du corps. Le corps, étant composé de matières biologiques, se désintègre pour former une terre riche en nutriments. Cette dernière pourra être utilisée pour planter un arbre ou pour cultiver des roses en hommage au défunt.

La légalisation de ce procédé a vu le jour pour la première fois aux États-Unis d’Amérique. Des recherches sont actuellement menées pour la validation de cette méthode de transformation post mortem écologique en Belgique.

On peut d’ores et déjà s’imaginer dans un futur où les tombes seront remplacées par des arbres. C’est une très belle façon de redonner vie à ses proches, tout en respectant la nature.

Les soins pré-enterrement

Les soins de thanatopraxie sont souvent appliqués aux morts avant leur enterrement. Cela permet de mieux conserver le corps et éviter sa décomposition avant la réalisation des funérailles.

Cependant, ces soins utilisent des produits chimiques fortement cancérigènes et polluants. C’est pourquoi il est aujourd’hui possible de refuser les la préparation chimique après le décès d’un proche. Cela protège non seulement la personne qui effectue la préparation, mais aussi la nature en réduisant la pollution des sols.

Des alternatives moins dangereuses pour la santé peuvent être utilisées. Il s’agit principalement des tables réfrigérées ou des sacs de refroidissement. Ces deux méthodes ralentissent la prolifération bactérienne et par la même occasion la putréfaction.

Le cercueil écologique

Contrairement aux cercueils traditionnels, les cercueils carton sont faits à partir de matériaux recyclés. Cette nouvelle technique est de plus en plus proposée aux familles en deuil pour un enterrement écologique et moins cher.

Le principe de fabrication du cercueil en carton est simple, des planches en bois de recyclage sont préalablement fabriquées et découpées. Il suffit de les assembler pour former un cercueil résistant et minimaliste qui pourra accueillir le défunt.

Les avantages de ce type de cercueils sont les suivants :

  • Léger et facile à transporter ;
  • Ne prend pas d’espace, car il est dépliable ;
  • Fabriqué à partir de matériaux de recyclage.

Largement utilisé en France, il se répand petit à petit dans le monde entier pour préserver la planète.

L’aquamation

Cette technique n’est pas encore approuvée, mais elle représente une alternative intéressante à la crémation. Elle consiste à plonger le corps du défunt dans un bain d’eau, de sodium et de potassium et de le chauffer entre 90 et 150°C. Ce procédé dure une dizaine d’heures et laisse à la fin un liquide saumâtre et les os. Ces derniers sont ensuite rendus à la famille sous forme de poudre pour être conservés dans une urne.

L’avantage de l’aquamation est qu’elle consomme beaucoup moins d’énergie que la crémation. En effet, la crémation nécessite de très grandes températures (entre 900 et 1200°C) tandis que l’aquamation n’a besoin que de quelques centaines de degrés.

Les études sur cette méthode rapportent une différence de plus de 100 kg d’émission carbonique entre l’aquamation et la crémation. Il ne reste plus qu’à attendre l’approbation des autorités pour commencer à l’appliquer partout dans le monde.

La promession

À l’opposé de la crémation, la promession utilise le froid pour transformer le corps du défunt en petites particules. Cette alternative a été développée en Suède et consiste en l’utilisation d’azote liquide pour refroidir le corps jusqu’à ce qu’il devienne solide. Il est ensuite placé sur une table vibrante qui le réduira en petites particules. On retirera ensuite les résidus d’eau et de métaux pour ne laisser qu’un tamis de fines particules.

La promession est non seulement écologique, mais aussi économique. En effet, l’azote liquide utilisé peut être réutilisé jusqu’à épuisement. De plus, aucune émission carbonique n’est libérée dans l’air. Ce procédé révolutionnaire n’utilise pas de substances chimiques pour la préparation du corps.

À la fin de la promession, on remet une urne aux proches qui sera conservée comme une urne de crémation.

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