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Belle santé pour la thalasso française

La France, premier marché mondial sur la thalasso, a vu le nombre de ses curistes augmenter encore entre janvier et août 2013. A l’occasion du salon Thermalies, qui regroupait les professionnels du secteur ce week-end à Paris, zoom sur un marché en pleine évolution.

L’année 2013 ? « Très bonne », répond du tac au tac Marie-Noëlle Veillet-Berry, directrice général du centre de thalassothérapie Alliance Pornic (Loire-Atlantique). Avec 80% de taux de remplissage, « dont plus de la moitié de fidèles », le complexe thalassothérapie-hôtel trois étoiles a réussi sa saison, à l’image de la bonne santé affichée par l’ensemble du secteur en France. Le premier marché mondial, fort d’une quarantaine de centres, a vu sa fréquentation augmenter de 8.5% entre janvier et août derniers, grâce à une offre en constante évolution. « Les cures ont évolué avec la demande, avance Kael Geyer, commissaire du salon Thermalies. En plus des soins à base d’eau de mer, sont apparus d’autres types de cures, comme la cure de sommeil, succès de cette année. ».

Les centres ont ainsi vécu un bel été : +15.2% de fréquentation en juillet et +17.7% en août. La clientèle est française à 97%, les autres curistes venant de pays proches (Belges, Suisses, Allemands). Elle se compose à 72% de femmes, même si le développement des cures sportives (golf, marathon…) attire de plus en plus d’hommes. Et le curiste rajeunit. « On a de plus en plus de jeunes, de cures maman/bébé, qui reviennent après avec leurs enfants. L’offre de bons cadeaux favorise aussi cette tendance », explique la directrice du centre de Pornic.

Moins de soins et des séjours plus courts

La clientèle change, ses habitudes aussi. « Il y a une dizaine d’années, la cure durait toujours une semaine, rappelle Kael Geyer. Aujourd’hui, elle peut durer trois jours ou trois/quatre jours en semaine ». Deux fois moins chers que la semaine complète, on compte 67% de séjours courts en 2013 (+3.2%). Le nombre de soins par curiste, un peu plus de huit en moyenne, a aussi diminué (-6.3%). Le client y dépense moins mais ne tourne pas le dos à la thalassothérapie, en dépit de tarifs souvent à la hauteur de prestations haut de gamme. A Pornic, par exemple, comptez à partir de 990 euros la semaine par personne pour une chambre double en basse saison. « A cette époque de l’année, on peut aussi trouver une semaine pour deux à 1 500 ou 1 600 euros et il y a toujours moins cher à certaines périodes, ou encore des week-ends à 400 euros », tempère la commissaire du salon Thermalies.

La concurrence de la Tunisie, deuxième marché mondial avec des prix parfois trois fois moins élevés qu’en France, n’entame pas le moral des centres français. « Chacun a sa spécialité, affirme Kayer Geyer. Les soins et l’environnement sont différents à Carnac et à Djerba. L’avantage de la France, c’est le coté cure et terroir, car la thalassothérapie reste une destination ». Les Thermalies avaient accueilli plus de 30 000 personnes l’an dernier. A en voir les allées bien remplies dès le premier jour cette année, la thalasso française a encore de beaux jours devant elle.

 

©Alliance Pornic

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